À l’initiative de la proposition de loi sur la fin de vie avec le Député Touraine
J’ai décidé de me saisir de ce sujet éminemment sensible pour y défendre une position humaniste.
C’est autant une question de société qu’une question intime que chacun d’entre nous peut se poser, et il n’est donc pas entendable que le sujet ne soit délégué qu’au corps médical.
Derrière cette question, nous touchons au rapport à la mort de notre civilisation et je ne peux me résoudre à laisser un collège d’experts en juger.
Nul autre que la personne concernée n’est légitime à lui faire quitter cette terre. Plus concrètement, je refuse aussi la politique du « laisser-faire » !
Ce droit doit être strictement encadré : il ne doit pas pouvoir s’exercer pour des maladies autres qu’incurables et doit être sollicité en conscience, avec lucidité, dans la pleine possession de ses moyens.
Enfin, en Belgique, seul 1,4% des décès sont concernés par cette démarche. Ce n’est donc qu’une minorité. Mais une minorité qui nous met face à nous-même et face à l’infini.